Skip to main content

Hdt : podcasts

By 5 décembre 2023juillet 12th, 2024HDT, Hdt_podcast

Les humanités dans le texte – podcasts

Une plongée dans l’Antiquité grecque et latine : traduire et interpréter les textes des Anciens.

Notre but est de réaffirmer la place essentielle du texte et de la traduction, comme fondements de l’enseignement des langues et cultures de l’Antiquité, et de montrer, par un dialogue avec des spécialistes d’autres disciplines (littéraires et scientifiques), la façon dont les textes anciens peuvent nourrir les questionnements du présent.

Animation, réalisation et publication : Emile Gayoso.

Responsable scientifique : Anca Dan.

Voir tous les épisodes

Guerre de succession et félonie en Haute Égypte

Pour ce premier épisode du podcast « Humanités dans le texte », nous recevons Benoît Laudenbach, maître de conférences en langue, littérature et papyrologie grecque à Sorbonne Université et directeur de l’Institut de Papyrologie.

Il nous emmène en Haute-Egypte, en 88 avant J.-C., à un moment où le pays est en proie aux querelles dynastiques qui opposent Ptolémée X Alexandre à son frère aîné Ptolémée IX Sôter II. Pour déchiffrer cet évènement, Benoît Laudenbach va confronter un témoignage de première main, celui du gouverneur de la région de Thébaïde, un certain Platon, dont on a conservé les papyrus de ses lettres, et le récit de Pausanias, écrivain-voyageur du IIe siècle ap. J-C, qui fournit une description des mêmes évènements dans son fameux ouvrage : la Périégèse de la Grèce.

Les dieux des origines et la naissance du monnayage à Rome (1/2)

Pour commencer l’année, le podcast « Humanités dans le texte » consacre deux épisodes aux Saturnales de Macrobe, un texte mettant en scène un banquet fictif qui se serait tenu à la fin du IVe siècle à Rome pendant la fête des Saturnales. Ce texte est l’occasion de saisir des mutations profondes qui traversent l’Empire romain aux confins du IVe et du Ve siècle : le paganisme fait place au christianisme, l’Empire romain fait face aux royaumes barbares et l’Antiquité se dirige vers ce que nous appelons le Moyen Âge. Face à ces bouleversements, le lettré Macrobius Ambrosius Theodosius, ou plus simplement Macrobe, célèbre la romanité en mettant en scène ses origines, celle de ses Dieux et celle de sa monnaie.

Invités :

Maxime CAMBRELING : professeur de lettres classiques, collège Camus, Bayonne
Jean-Baptiste GUILLAUMIN : maître de conférences en langue et littérature latines à Sorbonne Université
Antony HOSTEIN : directeur d’études, École Pratique des Hautes Études – Section des sciences historiques et philologiques
Dominique BRIQUEL : professeur émérite à Sorbonne Université et directeur d’études émérite à l’École Pratique des Hautes Études

Les dieux des origines et la naissance du monnayage à Rome (2/2)

Voici le deuxième épisode du podcast « Humanités dans le texte » consacré aux Saturnales de Macrobe, un texte mettant en scène un banquet fictif qui se serait tenu à la fin du IVe siècle à Rome pendant la fête des Saturnales. Ce texte est l’occasion de saisir des mutations profondes qui traversent l’Empire romain aux confins du IVe et du Ve siècle : le paganisme fait place au christianisme, l’Empire romain fait face aux royaumes barbares et l’Antiquité se dirige vers ce que nous appelons le Moyen Âge. Face à ces bouleversements, le lettré Macrobius Ambrosius Theodosius, ou plus simplement Macrobe, célèbre la romanité en mettant en scène ses origines, celle de ses Dieux et celle de sa monnaie.

Invités :

Maxime CAMBRELING : professeur de lettres classiques, collège Camus, Bayonne
Jean-Baptiste GUILLAUMIN : maître de conférences en langue et littérature latines à Sorbonne Université
Antony HOSTEIN : directeur d’études, École Pratique des Hautes Études – Section des sciences historiques et philologiques
Dominique BRIQUEL : professeur émérite à Sorbonne Université et directeur d’études émérite à l’École Pratique des Hautes Études

Pour l’amour du grec. Quelques raisons de lire aujourd’hui le grec ancien (avec Monique Trédé)

Dans cet épisode, nous plongeons dans l’univers d’une helléniste passionnée : Monique Trédé. Membre de l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres, professeure émérite à l’Ecole Normale Supérieure de Paris, et présidente du comité scientifique des Humanités dans le texte, Monique Trédé a transformé ce podcast en une conversation animée avec les Anciens, dont elle interprète les textes en les commentant avec enthousiasme. Ce sont tour à tour Thucydide (La guerre du Péloponnèse), Platon (La République) et Homère (L’Iliade) qui sont conviés à la table des Humanités dans le texte par Monique Trédé, sans oublier une mention affectueuse pour Aristophane.

Ce podcast est aussi l’occasion de revenir sur son itinéraire d’enseignante, sur son amitié avec Jacqueline de Romilly et sur sa passion singulière pour la langue grecque.

La chute de Carthage et les larmes de Scipion

Dans son Histoire Romaine, Appien, grand historien de l’édification de l’Empire romain du deuxième siècle de notre ère, décrit un épisode célèbre de la troisième guerre punique au cours duquel Scipion Emilien, commandant de l’armée romaine, aurait versé des larmes devant le spectacle de la destruction de la ville ennemie, en 146 avant notre ère. Cet épisode est d’abord rapporté par son conseiller et précepteur, l’historien grec Polybe, principale source d’Appien, qui est un témoin oculaire de la scène. Cette contemplation de la destruction d’une cité jadis si puissante ouvre aux deux hommes le champ pour une méditation sur le destin des empires et des civilisations, méditation d’abord reprise par Appien deux siècles plus tard puis par nos trois invité · es du jour, cette fois deux millénaires plus tard, pour Les humanités dans le texte.

Invités :

Sébastien MARCHAND : Doctorant en histoire antique, laboratoire EA 4424 – CRISES, Université Paul-Valéry-Montpellier 3
Hélène MENARD : Maître de conférences en histoire romaine à l’Université Paul-Valéry-Montpellier 3, laboratoire EA 4424 – CRISES
Muriel ADRIEN : Maître de conférences à l’Université de Toulouse Jean Jaurès, Centre for Anglophone Studies (CAS)

Voyage de Noces avec Martianus Capella (avec Jean-Baptiste Guillaumin)

Martianus Capella n’est peut-être pas le plus connu des lettrés de l’Antiquité Tardive. Pourtant, son poème allégorique Les Noces de Philologie et de Mercure, vraisemblablement écrit au début du Ve siècle, a servi de manuel de référence pour l’enseignement des arts libéraux pendant tout le Moyen-Âge. Intéressons-nous davantage à cet intellectuel contemporain de Saint-Augustin, et provenant comme lui de la Province Romain d’Afrique (les deux se sont formés à Carthage), en allant à la rencontre de Jean-Baptiste Guillaumin, brillant latiniste et directeur de la série latin de la « Collection Budé » aux Belles Lettres, où il oeuvre actuellement à une nouvelle traduction du livre VIII des Noces de Philologie et de Mercure consacré à l’astronomie, et dont vous allez découvrir des extraits dans cet épisode

Invité :

Jean-Baptiste GUILLAUMIN : Maître de Conférences en latin à Sorbonne-Université, membre du comité scientifique des Humanités dans le texte

Sappho en performance musicale et chorale (avec Claude Calame)

Les Humanités dans le texte vous emmènent aujourd’hui en voyage, bien loin dans l’espace, sur l’ïle de Lesbos, dans la mer Egée, et bien loin dans le temps, entre le 7e et le 6e siècle avant J-C. Dans le sillage du 8 mars, on s’intéresse aujourd’hui aux femmes dans l’Antiquité classique et en particulier à l’une des plus fameuses d’entre elles, Sappho. Parler de Sappho, c’est bien sûr parler de poésie, et c’est ce que nous allons faire aujourd’hui. Mais la poésie en ce temps n’est pas un simple exercice littéraire où les assonances et les rimes sont là pour charmer l’oreille d’auditeurs attentifs. La poésie préside à un rituel, un chant et une chorégraphie, dont il n’est pas évident de comprendre le sens, les enjeux. C’est à ce déchiffrement que nous allons nous atteler avec Claude Calame, éminent spécialiste de la poésie grecque archaïque, spécialiste d’ethnopoétique, et auteur entre autres ouvrages de L’Éros dans la Grèce antique, Qu’est-ce que la mythologie grecque ? et Les Chœurs de jeunes filles en Grèce archaïque.

Invité :

Claude CALAME : Helléniste et anthropologue, Directeur d’études EHESS – Centre AnHiMA

Que peut-on encore faire dire à Romulus et Rémus ? Le mythe fondateur de Rome revisité (avec Dominique Briquel)

Si vous pensiez tout savoir de la légende de Romulus et Rémus (mais s’agissait-il d’une légende pour les Romains ?), cet épisode pourrait vous surprendre. Nous partons à la rencontre de Dominique Briquel, grand spécialiste de la mythologie étrusque et romaine, qui a consacré deux ouvrages à Romulus : Romulus vu de Constantinople : La réécriture de la légende dans le monde byzantin : Jean Malalas et ses successeurs et Romulus, jumeau et roi : Réalités d’une légende, parus tous deux en 2018. En s’intéressant à la série de crimes jalonnant l’histoire de Romulus et Rémus d’une part et au thème de la gémellité d’autre part, Dominique Briquel nous propose une vision interdisciplinaire et rafraîchissante de ce mythe de la fondation de Rome.

Invité :

Dominique BRIQUEL : étruscologue, latiniste et historien du monde romain, professeur émérite à l’Université de la Sorbonne, directeur d’études émérite à l’École pratique des Hautes Études (section des sciences historiques et philologiques) et ancien directeur de l’UMR du CNRS 8546 « Archéologie d’Orient et d’Occident » à l’École Normale Supérieure

Du stade d’Olympie au Circus Maximus de Rome : le sport dans l’Antiquité (avec Jean-Paul Thuillier)

Le 16 avril 2024 sera allumée dans le sanctuaire grec d’Olympie la flamme qui sera ensuite portée par 11 000 athlètes jusqu’en France, afin de célébrer l’arrivée des Jeux Olympiques à Paris le 26 juillet prochain. Mais qu’a de commun cette compétition planétaire, créée à la fin du XIXe siècle par Pierre de Coubertin, avec le rituel quadriennal (les Grecs auraient dit pentétériques) qui lui a donné son nom et qui commença, selon la tradition antique, en 776 av. J.-C. pour se maintenir jusqu’au IVe siècle ap. J.-C. à Olympie, en Grèce ? Par ailleurs, comment les Romains, qui semblaient s’inspirer si souvent des Grecs pour les affaires culturelles, vivaient-ils les jeux sportifs ? D’ailleurs, la gladiature ou la conduite de chars sont-elles des sports ? À toutes ces questions et à bien d’autres, nous tâchons de répondre en compagnie de l’un des rares spécialistes mondiaux du sport antique, Jean-Paul Thuillier.

Invité :

Jean-Paul THUILLIER : latiniste, étruscologue, professeur émérite à l’Ecole Normale Supérieure et ancien directeur du Département des Sciences de l’Antiquité

« Les Usipiens cannibales » : Tacite, le cannibalisme et la navigation dans l’Atlantique au Ier siècle ap. J.-C. (1/2)

L’épisode des Usipiens est un passage de La vie d’Agricola de Tacite, dans lequel l’historien raconte l’aventure rocambolesque de quelques centaines de barbares germains qui, d’abord enrôlés dans l’armée romaine, vont se mutiner, s’emparer d’une petite flotte de liburnes et vivre ainsi quelques temps un périple improbable dans les eaux de la Grande Bretagne. Tacite parle d’une possible circumnavigation de l’île, au prix de combats et de rapines, et même d’épisodes cannibales. Pourquoi Tacite prend-il le temps de raconter cette anecdote au milieu de la biographie de son oncle, le grand général Agricola ? Quelles étaient les connaissances en navigation en cette fin de Ier siècle ap. J.-C., et que peut-on dire de l’épisode cannibale qui couronne le récit ?
C’est à toutes ces questions et à bien d’autres que nous allons répondre dans ce podcast en deux épisodes, orchestré par Edouard Michel, latiniste et haut-fonctionnaire, qui a publié aux Editions Rue d’Ulm en 2022 une nouvelle traduction de La vie d’Agricola enrichie d’une bande dessinée réalisée par Sacha Cambier de Montravel. Edouard Michel est également le coordinateur d’un dossier pédagogique interdisciplinaire publié en libre accès sur la plateforme Odysseum

Invités :

Edouard MICHEL : normalien et latiniste, haut-fonctionnaire, il a été lecteur à Cambridge et s’est passionné pour le travail de Tony Woodman, qui en 2014 a proposé un nouveau commentaire de l’Agricola de Tacite
Pascal ARNAUD : professeur émérite d’histoire romaine à l’Université Lumière-Lyon 2, membre sénior honoraire de l’Institut universitaire de France.
Sacha CAMBIER DE MONTRAVEL : dessinateur et illustrateur, diplômé des Beaux-Arts de Paris et de La Cambre de Bruxelles.
Mondher KILANI : anthropologue suisso-tunisien, professeur honoraire à l’Université de Lausanne.

« Les Usipiens cannibales » : Tacite, le cannibalisme et la navigation dans l’Atlantique au Ier siècle ap. J.-C. (2/2)

L’épisode des Usipiens est un passage de La vie d’Agricola de Tacite, dans lequel l’historien raconte l’aventure rocambolesque de quelques centaines de barbares germains qui, d’abord enrôlés dans l’armée romaine, vont se mutiner, s’emparer d’une petite flotte de liburnes et vivre ainsi quelques temps un périple improbable dans les eaux de la Grande Bretagne. Tacite parle d’une possible circumnavigation de l’île, au prix de combats et de rapines, et même d’épisodes cannibales. Pourquoi Tacite prend-il le temps de raconter cette anecdote au milieu de la biographie de son oncle, le grand général Agricola ? Quelles étaient les connaissances en navigation en cette fin de Ier siècle ap. J.-C., et que peut-on dire de l’épisode cannibale qui couronne le récit ?
C’est à toutes ces questions et à bien d’autres que nous allons répondre dans ce podcast en deux épisodes, orchestré par Edouard Michel, latiniste et haut-fonctionnaire, qui a publié aux Editions Rue d’Ulm en 2022 une nouvelle traduction de La vie d’Agricola enrichie d’une bande dessinée réalisée par Sacha Cambier de Montravel. Edouard Michel est également le coordinateur d’un dossier pédagogique interdisciplinaire publié en libre accès sur la plateforme Odysseum

Invités :

Edouard MICHEL : normalien et latiniste, haut-fonctionnaire, il a été lecteur à Cambridge et s’est passionné pour le travail de Tony Woodman, qui en 2014 a proposé un nouveau commentaire de l’Agricola de Tacite
Pascal ARNAUD : professeur émérite d’histoire romaine à l’Université Lumière-Lyon 2, membre sénior honoraire de l’Institut universitaire de France.
Sacha CAMBIER DE MONTRAVEL : dessinateur et illustrateur, diplômé des Beaux-Arts de Paris et de La Cambre de Bruxelles.
Mondher KILANI : anthropologue suisso-tunisien, professeur honoraire à l’Université de Lausanne.

La chute de Séjan racontée par Cassius Dion

La fin du principat de Tibère (14-37 ap. J.-C.) est un moment trouble de l’histoire de Rome. L’Empereur, retiré sur l’île de Capri, exerce son pouvoir à distance, par des lettres portées par des messagers, et en s’appuyant sur celui qui est alors l’homme fort de son régime, le préfet du prétoire, Séjan. Mais ce dernier convoite une fonction plus haute et il tâche, par séduction et par intrigues, d’entrer dans la famille impériale afin de devenir un prétendant légitime au pouvoir suprême. En s’apercevant de ce stratagème, Tibère organise un complot contre l’homme à son service, et implique les plus hauts magistrats de l’Empire. Séjan est pris, jugé et destitué et fait l’objet d’une condamnation à l’oubli (damnatio memoriae).

Nous parlons aujourd’hui de la narration de cet épisode chez Cassius Dion, l’historien grec de Rome, avec une équipe de chercheuses coordonnée par Marie Platon, professeure agrégée au Lycée Saint-Sernin de Toulouse, docteure en études grecques, Université Toulouse 2 – Jean Jaurès.

Invités :

Marie PLATON : Professeure agrégée au Lycée Saint-Sernin de Toulouse, docteure en études grecques, Université Toulouse 2 – Jean Jaurès.
Chloé DAMAY : Doctorante en archéologie romaine à Sorbonne Université et l’Université Rennes 2, affiliée au CREaAH (Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire) de l’Université Rennes 2, avec une thèse intitulée La sculpture de Thugga (Dougga) : politique et culture d’une cité d’Afrique romaine à l’époque impériale (Ier-IVe s.)
Mathilde LARRÈRE : Maîtresse de conférences en histoire à l’Université Gustave Eiffel, chercheuse affiliée au CFR / ACP – Analyse Comparée des Pouvoirs.

L’horloge astronomique de Strasbourg décrite par N. Frischlin (1/2)

Chaque jour, à 12h30 précises, l’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg s’anime. Ses dizaines d’automates se transforment en un ballet d’anges et d’apôtres qui interprètent une chorégraphie de symboles, véritable méditation musicale sur le temps, qui laisse le public médusé. Ce mécanisme date du XIXème siècle et est l’œuvre de Jean-Baptiste Schwilgué. Dans cet épisode, nous allons remonter le temps et nous intéresser à l’horloge qui précédait celle-ci, celle de Conrad Dasypodius (v. 1530-1600) construite entre 1547 et 1574, dans le contexte de l’adoption de la Réforme par la ville de Strasbourg.

Pour ce faire, Delphine Viellard, professeur agrégée de lettres classiques et coordinatrice du dossier Odysseum consacré à « L’horloge astronomique de Strasbourg décrite par Frischlin« , sera notre guide. Nous irons ainsi de la Cathédrale de Strasbourg au Musée des Arts Décoratifs, en passant par le lycée Henri Meck de Molsheim, où Delphine Viellard et sa collègue Sonia Cadi ont mis à contribution leurs élèves latinistes pour une véritable entreprise collective de traduction et de commentaires des textes écrits par les humanistes pour décrire l’horloge de Dasypodius.

Invités :

Delphine Viellard : professeur agrégée de lettres classiques au Lycée Henri Meck de Molsheim.
Sonia Cadi : professeur certifiée de lettres classiques au Collège Henri Meck de Molsheim et au Collège Bugatti de Molsheim.
Nathan Dumolin : étudiant en sciences historiques, Université de Strasbourg.
Guy Schmidt : horloger à Schirmeck.
Nan-Maël Charrié-Benoist, Camille Fischer, Ayçin Çakmak, Marie Müller : élève de première générale au Lycée Henri Meck de Molsheim

L’horloge astronomique de Strasbourg décrite par N. Frischlin (2/2)

Chaque jour, à 12h30 précises, l’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg s’anime. Ses dizaines d’automates se transforment en un ballet d’anges et d’apôtres qui interprètent une chorégraphie de symboles, véritable méditation musicale sur le temps, qui laisse le public médusé. Ce mécanisme date du XIXème siècle et est l’œuvre de Jean-Baptiste Schwilgué. Dans cet épisode, nous allons remonter le temps et nous intéresser à l’horloge qui précédait celle-ci, celle de Conrad Dasypodius (v. 1530-1600) construite entre 1547 et 1574, dans le contexte de l’adoption de la Réforme par la ville de Strasbourg.

Pour ce faire, Delphine Viellard, professeur agrégée de lettres classiques et coordinatrice du dossier Odysseum consacré à « L’horloge astronomique de Strasbourg décrite par Frischlin« , sera notre guide. Nous irons ainsi de la Cathédrale de Strasbourg au Musée des Arts Décoratifs, en passant par le lycée Henri Meck de Molsheim, où Delphine Viellard et sa collègue Sonia Cadi ont mis à contribution leurs élèves latinistes pour une véritable entreprise collective de traduction et de commentaires des textes écrits par les humanistes pour décrire l’horloge de Dasypodius.

Invités :

Delphine Viellard : professeur agrégée de lettres classiques au Lycée Henri Meck de Molsheim.
Sonia Cadi : professeur certifiée de lettres classiques au Collège Henri Meck de Molsheim et au Collège Bugatti de Molsheim.
Nathan Dumolin : étudiant en sciences historiques, Université de Strasbourg.
Guy Schmidt : horloger à Schirmeck.
Nan-Maël Charrié-Benoist, Camille Fischer, Ayçin Çakmak, Marie Müller : élève de première générale au Lycée Henri Meck de Molsheim

Menu Général