Mylène MAIGNANT
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Après l’obtention d’un premier Master en Langues, Littératures et Cultures Etrangères en anglais à Sorbonne Université, Mylène Maignant a passé une année en Erasmus à King’s College, à Londres, où elle y a découvert l’informatique. Elle a décidé ensuite d’effectuer un second Master en humanités numériques au sein de Paris Sciences & Lettres, à l’Ecole nationale des chartes. Elle est aujourd’hui en troisième année de doctorat à l’Ecole normale supérieure, sous la direction de Thierry Poibeau. Sa thèse, financée par l’EUR Translitterae, se situe à l’intersection de la science des données et de l’histoire théâtrale contemporaine britannique.
Projet EUR :
Ce projet se propose d’examiner dix ans du théâtre ultra contemporain londonien (2010 – 2020) à travers le regard de deux communautés. A partir des années 2010, une vague de blogs rédigés par des auteurs.trices venant d’horizons multiples émerge sur Internet. Etudiant.e.s, professionnels.les du théâtre mais aussi simples amateurs.trices s’emparent de la toile pour publier leurs critiques. Ces nouvelles voix indépendantes de l’espace numérique redessinent progressivement les contours de la critique journalistique classique. Bien que discrètes, elles proposent une version de l’histoire du théâtre londonien différente de celle rédigée par les grands journaux de la presse britannique (The Times, The Guardian, the Independent, etc.).
En s’appuyant sur un corpus de plus de 40 000 critiques théâtrales, cette recherche a pour dessein d’explorer et d’analyser les points de convergence et de divergence de ces deux communautés littéraires (critiques professionnels.les versus blogueurs.euses). Un site Internet a été créé afin de montrer les premiers résultats.