Noé LEROY
| Fragment |
Noé Leroy est un doctorant belge de première année au sein du laboratoire Jean-Mabillon, rattaché à l’École Nationale des Chartes. Après une licence d’histoire effectuée à l’Université de Namur, il a achevé sa formation d’historien par un Master en Communication de l’Histoire à l’Université de Louvain-la-Neuve. Dans le cadre de ce Master, il a soutenu un mémoire en septembre 2022 en histoire sémantique intitulé « Étude sémantico-historique du terme seruus entre le IXe et le XIIIe siècle : essai de diplomatique numérique » sous la co-direction de Paul Bertrand et de Nicolas Perreaux, avant de rejoindre l’École Nationale des Chartes l’année suivante pour y suivre la seconde année du Master en Humanités Numériques. Pour son second mémoire, il a travaillé sur l’influence des Lettres de Pierre de la Vigne, chancelier de Frédéric II, dans la rhétorique de la chancellerie royale française sous la co-direction de Jean-Baptiste Camp et Olivier Canteaut.
Projet EUR : L’identité scripturale de la chancellerie de Liège entre le XIIe et le XIVe siècles : approches numériques
L’objectif central de la thèse consiste à approfondir la connaissance des dynamiques de diffusion de l’écrit diplomatique entre le XIIe et le XIVe siècle en utilisant l’exemple d’une chancellerie géographiquement au centre d’un réseau d’influence politique et spirituel : celle de la principauté de Liège. La méthodologie employée se veut au croisement d’études paléographiques et diplomatiques classiques, de l’histoire des pratiques de l’écrit et des techniques numériques. Les méthodes computationnelles, plus précisément celles liées au traitement automatique de la langue, permettront d’étudier le style rhétorique de la chancellerie, en comparant ses productions diplomatiques avec celles des chancelleries majeures de l’époque (chancelleries royales, impériale et pontificale), tandis que les techniques de traitement de l’image serviront à en analyser le style graphique (structure interne et textuelle de l’acte).