À l’opposé des idéologies de la restitution, qui présupposent des entités closes, des appartenances fixées une fois pour toutes, La Bibliothèque des flamboyants pourrait éclairer la fécondité des rencontres en se concentrant sur la période, du milieu du XIXe siècle au milieu du XXe siècle où les deux histoires se sont le plus rapprochées. Car s’il y a bien une mémoire française du Vietnam, il existe aussi et simultanément une mémoire vietnamienne de la France.